VJF019
Le jeu simule la bataille d'Immermann qui opposa en novembre 1854 les forces françaises et anglaises à l'armée russe pour le contrôle de la Crimée.
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Date de disponibilité:
Période | Second Empire |
Editeur | Histoire & Collections |
Auteur | Laurent Martin |
Langue(s) | Français et anglais |
La bataille d’Inkermann - 5 novembre 1854
La guerre de Crimée est la conséquence des ambitions contraires de trois grandes puissances européennes : la Russie, en guerre contre l’empire ottoman, pousse ses pions dans les Balkans et rêve de s’emparer de Constantinople, l’Angleterre a besoin d’un succès militaire pour affirmer sa prédominance dans l’équilibre européen et la France de Napoléon III espère effacer le Traité de Vienne par une victoire sur la Russie.
Faute de mieux, les Anglais, les Français et leurs alliés les Turcs se fixent comme objectif stratégique la ville de Sébastopol, dans l’espoir de « neutraliser » ensuite la mer Noire. Après avoir débarqué en Crimée et bousculé les Russes à l’Alma, les forces anglo-françaises de Lord Raglan et du maréchal Canrobert se trouvent engagées, dès octobre 1854, dans un siège de la ville.
Pour tenter de débloquer la situation et briser le siège, le prince Menchikov ordonne une contre-offensive avec 35 000 hommes pour s’emparer des hauteurs d’Inkermann qui dominent le camp britannique. Son plan consiste à frapper par surprise les deux divisions anglaises de Raglan, isolées des Français contre lesquels il organisera une diversion.
La bataille d’Inkermann est livrée dans un terrain particulièrement accidenté. L’attaque russe, en trois colonnes, n’est pas exploitée de façon décisive. Dans un chaos indescriptible, les Anglais réagissent avec sang-froid et conservent finalement leurs positions. Une charge des zouaves et des tirailleurs algériens, amenés en renforts par les Français, repousse finalement les troupes de Menchikov qui doivent se replier dans Sébastopol : « il n’y eut jamais de tels combats où de petits groupes de vingt, dix personnes, voir un seul, firent preuve de plus d’audace ou obtinrent de plus surprenants résultats » (John Fortescue, Histoire de l’armée britannique).
Saurez-vous organiser et conduire les troupes russes dans une attaque surprise des positions anglaises ?
Saurez vous tenir et concentrer les renforts suffisants pour assurez le succès du corps expéditionnaire anglo-français ?
Le jeu comporte :
• Une carte de format 59 x 41 cm
• 216 pions et marqueurs recto-verso prédécoupés
• Un livret de règles et deux scénarios
• Une aide de jeu en couleur.
1 pion = 1 ou 2 bataillons d’infanterie, 1 ou 2 batteries d’artillerie ou 1 régiment de cavalerie
Tour = 45 mn
Complexité : 5 sur 9