VJF037
Bataille de Wattignies, 24-25 vendémiaire An II.
Série Les Soldats de la République : Volume VI
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Date de disponibilité:
Période | Révolution française |
Editeur | Cérigo éditions |
Auteur | Matthieu Dangla |
Langue(s) | Français et anglais |
A la fin de l’été 1793, les Français ont mis en échec le siège de Dunkerque entrepris par l’armée anglaise en remportant la victoire de Hondschoote sur leurs alliés hanovriens. Ce revers n’a pas bouleversé les plans du prince de Cobourg. Celui-ci entame avec l’armée autrichienne le siège de Maubeuge, l’une des dernières citadelles protégeant la frontière du nord de la France.
Malgré sa forte garnison de 20 000 hommes, Maubeuge ne peut résister longtemps. C’est la raison pour laquelle le nouveau commandant de l’armée du Nord, Jean-Baptiste Jourdan, aiguillonné par Lazare Carnot, éminent responsable des affaires militaires au sein du Comité de salut public, rassemble en toute hâte des troupes pour dégager la place.
C’est ainsi que les 24-25 Vendémiaire an II (15-16 octobre 1793), 45 000 Français se lancent à l’attaque des positions fortifiées autrichiennes situées sur des hauteurs au sud de Maubeuge, au niveau des villages de Dourlers et de Wattignies.
Le premier jour, malgré les prodiges de valeurs déployés, les attaques quelque peu décousues des Français sont infructueuses. Au cours de la nuit, Carnot et Jourdan revoient leurs plans et décident de concentrer leurs efforts sur leur aile droite, en direction du village de Wattignies, dont la prise doit contraindre les Autrichiens à la retraite. Pour y parvenir, ils transfèrent 6 000 hommes de leur centre sur leur aile droite.
Le mouvement offensif du matin du 25 Vendémiaire est opportunément masqué par le brouillard et les Français, sous l’impulsion de Lazare Carnot, réussissent finalement, non sans mal, à s’emparer de Wattignies. Le prince de Cobourg, craignant de voir son armée tournée, ordonne prudemment la retraite comme les chefs français l’avait escompté. Le siège de Maubeuge est levé et la Coalition est une nouvelle fois mise en échec par les troupes de la jeune République française.
Plus tard, Napoléon présentera la bataille de Wattignies comme « le plus beau fait d’armes de la Révolution ».
Le jeu comporte :